GGN : Vous avez travaillé en zone de conflit, notamment à Gaza. Pourquoi la crise du covid n’est-elle pas comparable à une situation de guerre ?
Olivier Mares : En temps de guerre, le stress est permanent, il n’y pas de certitude d’avoir de la nourriture, les réseaux d’eau et d’électricité ne fonctionnent plus. Durant cette crise, L’ensemble des structures du quotidien sont toujours préservées grâce au travail de toutes les personnes ``invisibles´´, dont le courage est à souligner, tout autant que celui des soignants en première ligne.
GGN : D’un côté, on entend dire que le covid va disparaître avec l’été. De l’autre, qu’il faut attendre un vaccin pour le vaincre. Qu’est-ce qui vous apparaît le plus réaliste ?
Olivier Mares : Je ne suis pas expert, je ne me permettrai pas de commenter un sujet très complexe. Je pense que l’évolution après le déconfinement nous apportera des réponses. La problématique de cette crise est la volonté d’avoir des certitudes qui rassurent, mais nous n’avons aucune certitude sur cette épidémie. De plus chaque jour apporte son flot d’informations nouvelles, les connaissances à son sujet évoluent. L’essentiel est de disposer d’un système sociétal, qui s’adapte au fur et à mesure des données qui sortiront. Le bilan de cette crise ne pourra se faire que dans un an et demi, lorsque les chiffres épidémiologiques fiables seront connus. (...)
Retrouvez l'intégralité de cet entretien sur GlobalGeoNews.com