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Article N°24358

GlobalGeoNews / Olivia de Havilland, une femme forte à Hollywood

Née la même année que Kirk Douglas, Olivia de Havilland l’a rejoint le 26 juillet 2020, à l’âge de 104 ans. Lauréate de nombreux prix dont deux oscars, naturalisée française et résidant à Paris depuis les années 1950, interprète de films mythiques du cinéma comme Autant en emporte le vent en 1939 ou Les aventures de Robin des bois en 1938, sa mort n’a pourtant fait la « Une » d’aucun quotidien français quand la presse internationale a couvert l’événement comme il se doit. Comment expliquer une telle amnésie éditoriale ? Si l’actrice ne tournait évidemment plus depuis des décennies, comment expliquer que la disparition d’Olivia de Havilland n’ait pas donné lieu à rappeler ce que le monde du cinéma lui doit, notamment pour cette presse si prompte à louer les combats des femmes dans un monde déhttps://www.globalgeonews.com/noncé comme phallocrate ? Par Lionel Lacour 


De Olivia la jeune à Olivia la rebelle

Olivia de Havilland naît au Japon en 1916 et garde son nom quand elle devient comédienne au cinéma en 1935. Sa carrière décolle vraiment dans les bras d’un jeune inconnu australien, Errol Flynn, dans le film d’aventure Capitaine Blood en 1936 de Michael Curtiz. S’en suivent sept autres collaborations avec lui dont Les aventures de Robin des bois, du même réalisateur en 1938, un des premiers films en couleur de l’histoire. En 1939, David O. Selznick ne veut qu’elle pour le rôle de Mélanie dans Autant en emporte le vent, forçant la MGM à négocier avec Jack Warner avec qui elle était engagée. Le patron de la Warner Bros accepte en échange de deux comédiens ! Elle manque l’oscar pour un second rôle, qui revient à Hattie McDaniel pour le même film, puis celui de meilleure actrice pour Par la porte d’or en 1942. C’est sa propre sœur, Joan Fontaine, pas encore son ennemie jurée, qui remporte la statuette. La carrière d’Olivia de Havilland est donc celle d’une comédienne star mais qui s’estime réduite à des rôles sans épaisseur, hormis celui de Mélanie dont elle reconnaît, en 2009 pour le journal irlandais The Independent que ce personnage était « la personne qu’elle aurait aimé être et la personne qu’elle ne sera peut-être jamais ».

Ce rejet des personnages de « girl next door » à deux dimensions l’entraîne dans le combat judiciaire le plus important qu’Hollywood ait peut-être connu. En 1943, après que Bette Davis a perdu en 1936 un procès en Angleterre pour casser son contrat la liant aussi à la Warner Bros, c’est au tour d’Olivia de Havilland de dénoncer des clauses du sien. (...) 

Retrouvez l'intégralité de cette analyse sur GlobalGeoNews.com

 


Lionel Lacour

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