Le récit qui nous en est parvenu est le fait d’un homme, Max Guérout. Cet archéologue et ancien officier de Marine est alerté en 2003 par l’un des agents de la station météorologique de Tromelin qu’il reste sur l’île les vestiges d’un naufrage. Jusqu’alors, cela n’a intéressé personne. L’archéologue, qui a eu la chance d’explorer la plupart des mers autour du globe, décide de partir à la recherche de ces naufragés dont on ne sait presque rien. Dans les archives, il retrouve la trace du navire de commerce de la Compagnie française des Indes orientale, l’Utile, qui appareilla à Bayonne en 1761. À son commandement, Jean Lafargue avait pour mission de rejoindre l’île de France (Maurice).
Après cinq mois de traversée et quelques jours de repos sur place, le gouverneur lui donna l’ordre d’aller chercher des vivres à l’île voisine de Madagascar. Mais pour cette fois, il lui interdit de ramener des esclaves qui seraient autant de bouches inutiles à nourrir. Il craignait un blocus des ennemis anglais et des difficultés de ravitaillement. Seulement, l’occasion était trop belle : Lafargue investit donc une somme considérable dans l’achat de cent-quatre-vingts esclaves, qu’il comptait bien revendre. (...)
Retrouvez l'intégralité de ce récit sur GlobalGeoNews.com