« Nous avons fait une très belle campagne pour les législatives, confirmant en cela celle des présidentielles. Nous regrettons de ne pas avoir été compris par une partie de nos électeurs traditionnels. En effet, notre soutien à Jean Luc Mélenchon, sans retour pour les candidatures aux législatives, a semé la confusion, d’autant que les médias n’ont en rien permis quelques éclaircissements ; seule la France Insoumise jouissait d’une lucarne et en a tiré bénéfice…
Nous en payons le prix fort !
Nos convictions restent inaltérées. Dès aujourd’hui, sans céder au découragement, nous prenons la décision de travailler à la mobilisation de la gauche de transformation et de résistance contre toutes les tentatives de précarisation et de soumissions des travailleurs. Nous nous engageons pour défendre les plus faibles dans une société aux inégalités de plus en plus marquées.
Enfin, la faible participation au scrutin témoigne d’un désintérêt affligeant pour l’exercice démocratique, soit par ignorance, soit par déception ; elle rend peu crédible la représentation populaire dans les instances de décision. Les députés-es de demain seront élus par une minorité.
Si notre implication dans la campagne peut paraître inefficace au vu des résultats, elle a été riche sur le plan humain : de belles rencontres, des débats d’idées spontanés, des encouragements. Aussi, nous tenons à remercier tous celles et ceux qui nous ont accueillis avec beaucoup de sympathie, ainsi que ceux qui nous ont confié leur suffrage. A toutes, tous, nous disons : ne désespérons pas !
Faisons cheminer nos idées, partageons-les, expliquons-les, rassemblons les pour qu’elles deviennent une force. »
Acceptez, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations républicaines.
Pour la coordination de campagne
Maximilien Reynès-Dupleix, suppléant de Madame Tardin