Pendant quatre jours, le quartier des Grésilles à Dijon a été le théâtre de violents affrontements entre bandes tchétchènes et jeunes issus de la communauté maghrébine. Alors que l’on assistait à de véritables scènes de guérillas, les pouvoirs publics se sont montrés incapables d’imposer la loi de la République. Une aubaine pour Mohamed Ateb, un imam proche de l’organisation islamiste des frères musulmans qui s’est positionné en tant que négociateur entre les bandes rivales. Reportage : Jérémie Demay
Des scènes de guérilla urbaine, des groupes qui s'affrontent sur fond de règlement de compte, armes de poing et de guerre à la main. Une police et des responsables politiques impuissants à faire régner l’ordre. Le quartier des Grésilles à Dijon a connu quatre jours inédits de violence qui ont pris fin grâce à un « accord de paix » négocié le mardi 16 juin par l'entremise d'un imam tunisien proche de l’organisation islamiste des Frères musulmans, Mohamed Ateb, et d’un imam tchétchène.
« Il y a eu des discussions entre un tel et un tel, cela ne regarde pas l'État » explique Bernard Schmeltz, le préfet de Côte d’Or, qui reprend : « Nous ne sommes pas là pour faire de la médiation. Nous, c'est l'ordre public (…). Mais je prends bonne note de la participation de Monsieur Ateb dont les choix religieux nous sont connus ». Comprendre : nous connaissons les accointances de ce dernier avec la nébuleuse islamiste, mais ce n’était pas à l’État d’intervenir. (...)
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