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Article N°25310
Elections Régionales et Départementales 2021 : Chers amis d’Unis-pour-la-Ruralité, QUE FAIRE ?
Nous n’avons jamais été autant attaqués.
Les adversaires déclarés du monde rural et de ses activités ont trouvé des relais dans les partis politiques. L214 et autres l’assument clairement aujourd’hui : les politiques deviennent leur levier. Entre les projets de la majorité présidentielle sur les animaux, l’obsession éolienne de la ministre de l’écologie, les ambiguïtés de certains candidats dans les partis réputés non hostiles à la ruralité et bien sûr, les attaques frontales des « Verts » contre les chasseurs : c’est la grande offensive qui commence contre nous et ce n’est qu’un début.
Mais nous avons de nombreux avantages dont le principal : nous sommes la majorité, silencieuse et souvent apolitique. Nous nourrissons nous le pays, nous entretenons sa Nature, nous portons des traditions et une culture.
Nous devons prendre les bons outils pour nous défendre : se mobiliser, s’unir, s’organiser et surtout, peser.
Les élections régionales et départementales seront un premier essai, les grandes échéances de 2022 (présidentielle et législatives) seront déterminantes.
Soyons clairs : des candidats ou élus qui ne défendent pas tous les acteurs de la ruralité aujourd’hui publiquement, ne le feront pas demain. Certains se sont engagés pour nous, d’autres ont pactisé avec les animalistes ou écologistes radicaux pour gagner des voix : ils devront perdre toutes les nôtres. Ce genre d’arrangement a un prix, celui du vote rural et nous devrons le démontrer dès dimanche dans les urnes.
Les adversaires déclarés du monde rural et de ses activités ont trouvé des relais dans les partis politiques. L214 et autres l’assument clairement aujourd’hui : les politiques deviennent leur levier. Entre les projets de la majorité présidentielle sur les animaux, l’obsession éolienne de la ministre de l’écologie, les ambiguïtés de certains candidats dans les partis réputés non hostiles à la ruralité et bien sûr, les attaques frontales des « Verts » contre les chasseurs : c’est la grande offensive qui commence contre nous et ce n’est qu’un début.
Mais nous avons de nombreux avantages dont le principal : nous sommes la majorité, silencieuse et souvent apolitique. Nous nourrissons nous le pays, nous entretenons sa Nature, nous portons des traditions et une culture.
Nous devons prendre les bons outils pour nous défendre : se mobiliser, s’unir, s’organiser et surtout, peser.
Les élections régionales et départementales seront un premier essai, les grandes échéances de 2022 (présidentielle et législatives) seront déterminantes.
Soyons clairs : des candidats ou élus qui ne défendent pas tous les acteurs de la ruralité aujourd’hui publiquement, ne le feront pas demain. Certains se sont engagés pour nous, d’autres ont pactisé avec les animalistes ou écologistes radicaux pour gagner des voix : ils devront perdre toutes les nôtres. Ce genre d’arrangement a un prix, celui du vote rural et nous devrons le démontrer dès dimanche dans les urnes.
Voici tout d’abord les candidats têtes de liste aux régionales qui ont signé la charte de L214 sur les engagements régionaux (en partie ou en totalité, mais signer un engagement de cette association c’est lui donner du crédit) :
Auvergne-Rhône-Alpes : Najat Vallaud-Belkacem (PS) ; Fabienne Grebert (EELV)
Bourgogne-Franche-Comté : Bastien Faudot (GRS) ; Stéphanie Modde (EELV)
Bretagne : Pierre-Yves Cadalen (LFI)
Centre Val-de-Loire : Aleksandar Nikolic (RN) ; Charles Fournier (EELV) ; Jérémy Clément (SE)
Ile de France : Audrey Pulvar (PS) ; Julien Bayou (EELV) ; Clémentine Autain (LFI) ; Fabiola Conti (VF) ; Victor Pailhac (REV).
Hauts-de-France : Karima Delli (EELV+PS+LFI).
Normandie : Mélanie Boulanger (PS+EELV)
Nouvelle Aquitaine : Nicolas Thierry (EELV), Clémence Guetté (LFI).
Pays de la Loire : Matthieu Orphelin (Deco)
Occitanie : Antoine Maurice (EELV), Myriam Martin (LFI)
PACA : Jean-Laurent Félizia (EELV+PS), Jean-Marc Governatori (CE), Valérie Laupies (LS)
Grand Est : Aurélie Filippetti (DVG), Eliane Romani (EELV), Florian Philippot (LP)
Tour d’horizon des principaux partis (par ordre alphabétique)
EELV (Europe Écologie Les Vert)
Ce sont les tenants du titre pour la disparition des valeurs et traditions rurales.
Anti-Chasse, Anti-Pêche, anti-élevage, anti-agriculture, contre la régulation des loups etc. Ils développent une vision idéalisée et urbaine de la Nature à laquelle il ne faudrait toucher sous aucun prétexte. Les propositions qu’ils ont formulées pour les régionales attaquent beaucoup d’activité et même le monde du cheval. Ils sont associés dans plusieurs régions aux mouvements animalistes dont ils reprennent les arguments. La quasi-totalité de leurs têtes de liste ont d’ailleurs signé la charte de L214. Si les intentions de votes les placent rarement sur le podium ils sont pour objectifs de négocier au second tour avec certains partis de gauche : nous ne pouvons soutenir de telles tractations avec un parti qui s’est frontalement attaqué à la ruralité comme en témoignent la campagne contre les chasseurs par la tête de liste en Ile de France, Julien Bayou, et les attaques médiatiques répétées contre le monde de l’élevage.
LFI (La France Insoumise)
Dans beaucoup de régions, LFI est alliée aux Verts et ont signé la charte de L214. Leurs positions sur la chasse ou l’élevage sont tout aussi dogmatiques et s’ajoute à cela un mépris des traditions et cultures rurales. Certains de leurs élus ont participé à des actions anti chasse ou des violations de propriété privée avec des militants animalistes. Peu ancrés sur le terrain, les candidats LFI suivent la ligne nationale et ne souffre pas de nuances locales dans leur opposition à ce que nous défendons.
LMR : (Le Mouvement Pour la Ruralité).
Ce jeune parti n’a pas froid aux yeux pour s’immerger dans les territoires en faveur d’une ruralité assumée. Ils défendent les traditions avec passion et sont présents à toutes les manifestations de soutien aux chasseurs et agriculteurs. Ils se mobilisent pour dénoncer la détérioration de nos paysages par une industrie écologiste qui plante des forêts d’éoliennes. Ils sont capables de faire la différence dans certains territoires.
LR (Les Républicains)
Une grande partie des candidats et élus LR sont ancrés dans les régions et certaines d’entre elles devraient rester sous leur majorité. Si beaucoup de leurs élus ont une vision traditionnelle et fidèle de la ruralité (comme l’ont montré publiquement les têtes de listes aux régionales dans les Hauts-de-France, en Auvergne Rhône-Alpes, en Occitanie ou encore dans les Pays de la Loire), d’autres ont montré des ambigüités évidentes sur les sujets chasse/élevage au niveau national, à l’assemblée notamment.
Les candidats LR ont montré une réelle opposition aux politiques gouvernementales de développement des éoliennes dont nous connaissons tous les erreurs et mensonges.
La présence sur les listes de Valérie Pécresse à Paris, de figures de « l’écologisme centriste » interroge cependant car celles-ci sont aussi anti-chasse.
Les enjeux de ralliements et désistement au second tour sont aussi une menace pour nos combats : quel sera le prix à payer pour fusionner avec telle ou telle liste ? Nous devrons être vigilants et sur le long terme, toujours demander des positions claires et fortes en faveur de tous les acteurs de la ruralité.
Le RN (Rassemblement national)
Si le RN est implanté dans le monde rural et que beaucoup de ruraux se portent sur ses candidats, ce parti présente de fortes disparités.
Une ligne nouvelle et de plus en plus décomplexée contre les chasses traditionnelles ou des activités d’élevage montre une fissure durable et dangereuse dans ce parti. Les propos de la présidente même et de certains députés à l’Assemblée contre la vènerie sont inquiétants tout comme la signature par le candidat RN en Centre Val de Loire des engagements de L214.
A l’inverse, le candidat RN en Auvergne Rhône-Alpes a été le seul à signer notre engagement pour la ruralité. Les récents ralliements de certains parlementaires (ex LR) ont donné des prises de positions très claires pour soutenir le monde rural et particulièrement la chasse et la pêche. Nous remarquons également que, comme LR, le RN s’oppose fermement aux délires des éoliennes qui ravagent nos paysages et affaiblissent notre puissance énergétique.
Encore une fois, il faudra être vigilant et demander des positions fermes sur nos sujets.
LREM (La République en marche)
Ce groupe reste un mystère pour tout acteur rural.
Il faut vraiment observer au cas par cas et élu par élu dans chacun des territoires. Parfois, ils représentent une population très citadine et déconnectée du monde rural. Dans d’autres cas, des candidats ou élus ont pris des positions publiques et mené des combats pour la ruralité.
Si leur président était plutôt « bien parti » en début de mandat en faveur de quelques mesures sur la chasse, à contrario les annonces, postures et décisions prise par sa ministre de l’environnement ont déçu un très grand nombre.
A ce stade nous ne savons toujours pas quoi penser… la prudence s’impose et nous refusons d’accepter une stratégie de la tension permanente, soufflant le chaud et le froid. Nous voulons des engagements clairs et ne lâcherons aucun acteur, aucune activité du monde rural.
Le PS (Parti socialiste)
Le Parti socialiste possède encore un véritable ancrage rural et une fidélité aux valeurs que nous défendons. Mais ce vivier se réduit chaque année devant la pression de EELV et les départs vers LREM. Dans certaines régions comme en Occitanie, en Nouvelle Aquitaine ou dans les Pays de la Loire, les candidats s’affichent à nos côtés et nous défendent. Mais ils sont sous la pression d’alliance de second tour avec EELV pour conserver des régions : marquons une fois encore notre mobilisation et notre unité.
Dans d’autres régions et départements, le ralliement du PS aux thèses des Verts voire pro animalistes est déjà acté : les candidats PS en Auvergne-Rhône-Alpes, en Normandie, Ile-de-France et ceux présents sur les listes d’union de la gauche dans les Hauts-de-France, en PACA et dans le Grand-Est ont signé la charte de L214.
Frank REYNIER
Président de Unis Pour la Ruralité
Pour le bureau (Pph.F., HC, FR).
Auvergne-Rhône-Alpes : Najat Vallaud-Belkacem (PS) ; Fabienne Grebert (EELV)
Bourgogne-Franche-Comté : Bastien Faudot (GRS) ; Stéphanie Modde (EELV)
Bretagne : Pierre-Yves Cadalen (LFI)
Centre Val-de-Loire : Aleksandar Nikolic (RN) ; Charles Fournier (EELV) ; Jérémy Clément (SE)
Ile de France : Audrey Pulvar (PS) ; Julien Bayou (EELV) ; Clémentine Autain (LFI) ; Fabiola Conti (VF) ; Victor Pailhac (REV).
Hauts-de-France : Karima Delli (EELV+PS+LFI).
Normandie : Mélanie Boulanger (PS+EELV)
Nouvelle Aquitaine : Nicolas Thierry (EELV), Clémence Guetté (LFI).
Pays de la Loire : Matthieu Orphelin (Deco)
Occitanie : Antoine Maurice (EELV), Myriam Martin (LFI)
PACA : Jean-Laurent Félizia (EELV+PS), Jean-Marc Governatori (CE), Valérie Laupies (LS)
Grand Est : Aurélie Filippetti (DVG), Eliane Romani (EELV), Florian Philippot (LP)
Tour d’horizon des principaux partis (par ordre alphabétique)
EELV (Europe Écologie Les Vert)
Ce sont les tenants du titre pour la disparition des valeurs et traditions rurales.
Anti-Chasse, Anti-Pêche, anti-élevage, anti-agriculture, contre la régulation des loups etc. Ils développent une vision idéalisée et urbaine de la Nature à laquelle il ne faudrait toucher sous aucun prétexte. Les propositions qu’ils ont formulées pour les régionales attaquent beaucoup d’activité et même le monde du cheval. Ils sont associés dans plusieurs régions aux mouvements animalistes dont ils reprennent les arguments. La quasi-totalité de leurs têtes de liste ont d’ailleurs signé la charte de L214. Si les intentions de votes les placent rarement sur le podium ils sont pour objectifs de négocier au second tour avec certains partis de gauche : nous ne pouvons soutenir de telles tractations avec un parti qui s’est frontalement attaqué à la ruralité comme en témoignent la campagne contre les chasseurs par la tête de liste en Ile de France, Julien Bayou, et les attaques médiatiques répétées contre le monde de l’élevage.
LFI (La France Insoumise)
Dans beaucoup de régions, LFI est alliée aux Verts et ont signé la charte de L214. Leurs positions sur la chasse ou l’élevage sont tout aussi dogmatiques et s’ajoute à cela un mépris des traditions et cultures rurales. Certains de leurs élus ont participé à des actions anti chasse ou des violations de propriété privée avec des militants animalistes. Peu ancrés sur le terrain, les candidats LFI suivent la ligne nationale et ne souffre pas de nuances locales dans leur opposition à ce que nous défendons.
LMR : (Le Mouvement Pour la Ruralité).
Ce jeune parti n’a pas froid aux yeux pour s’immerger dans les territoires en faveur d’une ruralité assumée. Ils défendent les traditions avec passion et sont présents à toutes les manifestations de soutien aux chasseurs et agriculteurs. Ils se mobilisent pour dénoncer la détérioration de nos paysages par une industrie écologiste qui plante des forêts d’éoliennes. Ils sont capables de faire la différence dans certains territoires.
LR (Les Républicains)
Une grande partie des candidats et élus LR sont ancrés dans les régions et certaines d’entre elles devraient rester sous leur majorité. Si beaucoup de leurs élus ont une vision traditionnelle et fidèle de la ruralité (comme l’ont montré publiquement les têtes de listes aux régionales dans les Hauts-de-France, en Auvergne Rhône-Alpes, en Occitanie ou encore dans les Pays de la Loire), d’autres ont montré des ambigüités évidentes sur les sujets chasse/élevage au niveau national, à l’assemblée notamment.
Les candidats LR ont montré une réelle opposition aux politiques gouvernementales de développement des éoliennes dont nous connaissons tous les erreurs et mensonges.
La présence sur les listes de Valérie Pécresse à Paris, de figures de « l’écologisme centriste » interroge cependant car celles-ci sont aussi anti-chasse.
Les enjeux de ralliements et désistement au second tour sont aussi une menace pour nos combats : quel sera le prix à payer pour fusionner avec telle ou telle liste ? Nous devrons être vigilants et sur le long terme, toujours demander des positions claires et fortes en faveur de tous les acteurs de la ruralité.
Le RN (Rassemblement national)
Si le RN est implanté dans le monde rural et que beaucoup de ruraux se portent sur ses candidats, ce parti présente de fortes disparités.
Une ligne nouvelle et de plus en plus décomplexée contre les chasses traditionnelles ou des activités d’élevage montre une fissure durable et dangereuse dans ce parti. Les propos de la présidente même et de certains députés à l’Assemblée contre la vènerie sont inquiétants tout comme la signature par le candidat RN en Centre Val de Loire des engagements de L214.
A l’inverse, le candidat RN en Auvergne Rhône-Alpes a été le seul à signer notre engagement pour la ruralité. Les récents ralliements de certains parlementaires (ex LR) ont donné des prises de positions très claires pour soutenir le monde rural et particulièrement la chasse et la pêche. Nous remarquons également que, comme LR, le RN s’oppose fermement aux délires des éoliennes qui ravagent nos paysages et affaiblissent notre puissance énergétique.
Encore une fois, il faudra être vigilant et demander des positions fermes sur nos sujets.
LREM (La République en marche)
Ce groupe reste un mystère pour tout acteur rural.
Il faut vraiment observer au cas par cas et élu par élu dans chacun des territoires. Parfois, ils représentent une population très citadine et déconnectée du monde rural. Dans d’autres cas, des candidats ou élus ont pris des positions publiques et mené des combats pour la ruralité.
Si leur président était plutôt « bien parti » en début de mandat en faveur de quelques mesures sur la chasse, à contrario les annonces, postures et décisions prise par sa ministre de l’environnement ont déçu un très grand nombre.
A ce stade nous ne savons toujours pas quoi penser… la prudence s’impose et nous refusons d’accepter une stratégie de la tension permanente, soufflant le chaud et le froid. Nous voulons des engagements clairs et ne lâcherons aucun acteur, aucune activité du monde rural.
Le PS (Parti socialiste)
Le Parti socialiste possède encore un véritable ancrage rural et une fidélité aux valeurs que nous défendons. Mais ce vivier se réduit chaque année devant la pression de EELV et les départs vers LREM. Dans certaines régions comme en Occitanie, en Nouvelle Aquitaine ou dans les Pays de la Loire, les candidats s’affichent à nos côtés et nous défendent. Mais ils sont sous la pression d’alliance de second tour avec EELV pour conserver des régions : marquons une fois encore notre mobilisation et notre unité.
Dans d’autres régions et départements, le ralliement du PS aux thèses des Verts voire pro animalistes est déjà acté : les candidats PS en Auvergne-Rhône-Alpes, en Normandie, Ile-de-France et ceux présents sur les listes d’union de la gauche dans les Hauts-de-France, en PACA et dans le Grand-Est ont signé la charte de L214.
Frank REYNIER
Président de Unis Pour la Ruralité
Pour le bureau (Pph.F., HC, FR).
Frank Reynier
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