Pourquoi un tel clivage en Europe entre européistes et populistes ?
Il faut tout d’abord définir les termes. Car les pro-européens ne sont pas forcément ceux qui veulent défendre la civilisation européenne, de même que les populistes ne sont pas forcément des fascistes. Les premiers veulent plus de fédéralisme européen, là où les seconds souhaitent revenir à une Europe des nations. Cette opposition est fondamentale, et le débat très manichéen. Emmanuel Macron a en partie joué sur celui-ci. Or l’opposition entre populistes et antipopulistes est une illusion pour éviter d’aborder certains sujets. Il faut voir le populisme non comme un danger, mais comme un symptôme du problème. L’erreur, c’est d’avoir renoncé à l’identité européenne. (...)
L'ensemble de l'interview est à découvrir en accès abonnés sur GlobalGeoNews.com