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Article N°21634

M.O.N.T.A.U.B.A.N

Comme un clin d'oeil à mon amie Nadia Pellefigue, quelques réflexions avec les lettres de ma ville de MONTAUBAN

comme MAIRIE : ce sera l'enjeu des élections de 2020 et comme beaucoup de montalbanaises et montalbanais nous aspirons à autre chose pour notre ville. Une nouvelle énergie et de nouvelles pratiques pour arrêter d'entendre parler d'elle par les excès verbaux et les démélés judiciaires de son actuelle locataire.

O comme OUVERTURE :  à toutes celle et tous ceux qui veulent contribuer à cette rénovation des attitudes et des méthodes pour faire bouger notre ville. A gauche sans équivoque mais dans une volonté de dépasser les vieilles querelles et les débats sclérosés pour construire une alternative claire à la gestion de la droite au pouvoir depuis trop longtemps. Je fais partie de ceux qui croient que le clivage droite / gauche reste structurant et qui mesurent les impasses du "en même temps".

N comme NOUVEAU : s'il faut de nouvelles têtes pour incarner un nouveau projet, Il faut surtout de nouvelles pratiques, plus horizontales et participatives pour ramener nos concitoyens à la res publica, la chose publique. Il faut se mobiliser autour d'expérimentations à l'échelle locale comme le vote majoritaire qui permet de prendre en compte toutes les opinions dans une logique non-binaire ou la généralisation de budgets participatifs qui associent aux choix des projets et de leur financement.

T comme TERRITOIRE : Montauban s'inscrit dans le territoire tarn-et-garonnais, elle fait partie d'un espace rural mais porte aussi les caractéristiques d'un ensemble urbain. Il convient donc de penser l'agglomération ainsi dans son schéma de transport par exemple pour le diversifier et le densifier tout en conservant la nécessaire solidarités des territoires pour équilbrer les charges. C'est en organisant son espace dans une logique non-concurrentielle que Montauban se redynamisera.

A comme AMBITION : elle n'est pas mauvaise en soi quand elle s'inscrit dans un projet et une démarche collective. Ne pas avoir d'ambition, c'est ne pas avoir de volonté car "là où il y a une volonté, il y aura un chemin". Oui, nous sommes nombreux à porter une ambition pour notre ville, celle d'une cité dynamique, tolérante et fraternelle, efficace au plan économique tout en développant ses solidarités, respectueuse de son histoire et tournée vers son avenir.

comme UNIVERSITE : comment s'expliquer que Montauban a 4 fois moins d'étudiants que sa voisine Albi ? Les projets de développement existaient pourtant mais les querelles picrocholines, bien loin de l'intérêt de nos enfants les conduisent trop souvent à s'éloigner pour étudier dans le supérieur. Certes, il est bon de s'ouvrir à d'autres horizons mais pour autant, la deuxième ville de l'ex Midi-Pyrénées mérite mieux et dispose d'atouts dans son jeu, encore faut-il les jouer !

comme BIENVEILLANCE : c'est un état d'esprit qui fait partie l'ADN de notre cité. Elle qui fut ouverte aux nouvelles idées de la Réforme au 16ème siècle, qui vit naître en son sein Olympe de Gouges, la rebelle, Jeanbon Saint André, qui fit adopter notre drapeau tricolore, Jean Dominque Ingres qui sublima le classique ou Antoine Bourdelle qui réinvente l'espace dans ses sculptures. 

A comme ATTRACTION : Celle de la métropole régionale, Toulouse, qui si rien n'est fait collectivement dans notre territoire nous réduira à l'état de ZAD (Zone à Dormir) dans les années qui viennent... L'attractivité du centre ville mis à mal par une politique incontrolée d'expansion des zones commerciales périphériques menée par la municipalité depuis trop longtemps. L'attractivité culturelle qui ne saurait se résumer à des tournées organisées ailleurs mais qui doit soutenir une production locale riche et diversifiée vers tous les publics.

N comme NATURE : Montauban bénéficie d'un environnement exceptionnel qu'il convient de protéger et de valoriser. Plutôt que de confier la gestion de l'eau à un opérateur privé dont on ne nous fera pas croire qu'il oeuvre pour l'intérêt collectif et la préservation de ce bien commun, il faut que la puissance publique reprenne la main.
La tension autour de cette ressource naturelle ne fera qu'augmenter en raison des changements climatiques. Qui mieux que la collectivité peut engager les politiques de long terme nécessaire à sa gestion écologique ?

Olivier FOURNET

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